La mise en place des différents réseaux est primordiale. Sans eux, Fraternité Victimes ne pourrait pas accompagner les personnes victimes dans les meilleures conditions. Parmi les six pôles de l’association, quatre sont consacrés au déploiement de nos réseaux. Petit tour d’horizon !
Si vous souhaitez un aperçu de nos actions depuis 100 jours, cet article pourrait vous intéresser.
Le compagnonnage
Une vingtaine de compagnons sont actuellement répartis dans toute la France. Ils sont prêts à aider les personnes victimes qui en font la demande. Hommes et femmes, de tous âges et aux professions variées, nous nous sommes rencontrés en visioconférence le 18 juin dernier.
Nous devons maintenant continuer à faire grandir ce réseau et à l’animer avec Nolwenn, Etienne et Sabine. Nous allons aussi former les compagnons aux bases de l’écoute. Majoritairement basés en région parisienne, une première rencontre « physique » à Paris devrait s’organiser au début des vacances scolaires.
Toutes les personnes qui souhaitent donner de leur temps pour apporter une aide fraternelle aux personnes victimes peuvent rejoindre le réseau des compagnon en nous contactant.
Les réseaux d’experts
Nous avons à cœur de simplifier le parcours des personnes victimes qui font appel à nous. Il nous faut pour cela constituer progressivement des réseaux d’experts.
Un réseau juridique, tout d’abord, constitué pour l’instant de quatre avocats, deux juristes et deux experts du droit canon. Nous avons pu les mettre en relation avec sept personnes, dont un représentant d’un collectif de personnes victimes.
Ce réseau permet d’avoir l’avis d’un professionnel extérieur, d’évaluer la qualification et la caractérisation des faits, et de conseiller les personnes sur leur possibilités d’action. Dans certains cas, cela peut aboutir au lancement d’une procédure, du simple courrier jusqu’à la plainte. L’association peut prendre en charge une partie des frais, si la personne victime est dans une situation précaire.
A plus long terme, nous aimerions créer un bureau juridique avec des juristes civils et canonistes. La transversalité de leurs approches permettra de promouvoir et de mieux faire connaître les droits des personnes victimes.
Un autre objectif est celui de déployer un réseau de santé. A ce jour, sans demande en ce sens de la part de personnes victimes, notre réflexion reste ouverte sur l’utilité d’un tel réseau. Pour le moment, nous avons plutôt collecté des données sur les associations proposant des prises en charges psychologiques.
Si vous souhaitez rejoindre l’un de ces deux réseaux, vous pouvez nous contacter.
Le lien avec d’autres associations et collectifs de personnes victimes
Nous avons pris contact avec une quinzaine d’associations et collectifs de personnes victimes. L’objectif est d’apprendre de leurs expériences et connaître quels sont les besoins. Il existe déjà beaucoup de belles initiatives et certaines associations œuvrent avec compétences depuis longtemps. Echanger ensemble permet de savoir comment nous pouvons être complémentaires.
Les premiers retours sont très enrichissants et encourageants : certaines prises de contact nous ont permis d’être en lien avec d’autres organisations. Nous avons notamment été invité à une rencontre de l’AVREF où nous avons beaucoup appris.
Les prises de contacts vont continuer, en particulier auprès d’associations nationales et institutionnelles. Nous sommes preneurs de contacts ou de noms de structures auxquels vous pensez. L’objectif est de nous les faire connaître mais aussi que nous nous fassions connaitre auprès d’elles. N’hésitez pas à nous contacter.