L’un des suspects placés en garde à vue pour violences physiques et sexuelles a travaillé à pendant huit dans un établissement scolaire privé à Neuilly. L’Enseignement catholique des Hauts-de-Seine fait appel à la communauté éducative de l’établissement pour identifier des victimes.
« L’affaire Bétharram nous a tellement interpellés. C’est juste inacceptable. C’est l’occasion peut être de donner aux victimes pour qui nous avons une compassion absolue, d’exprimer ce qu’ils n’ont pas pu exprimer pendant des années », explique Chantal Desbarrières, directrice diocésaine de l’Enseignement catholique des Hauts-de-Seine.
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« Quand on est confronté à une violence qu’on soit mineur ou majeur, on est d’abord dans un état de sidération qui fait qu’on ne peut pas parler », explique Mélanie Debrabant, présidente de Fraternité Victimes. « On est confronté à de la honte, à de la culpabilité, à la peur de ne pas être soutenu d’où l’importance de faire des appels à témoins et de communiquer sur les noms que les gens puissent reconnaître parce que justement, ça permet de lever cette peur-là, de ne pas être cru et de dire vraiment : on veut vous écouter aujourd’hui et vous allez être cru si vous parlez. »